Le CSAR raconté par de Roger Poirier
Quelques souvenirs en vrac:
Ma première initiation aux activités scientifiques para-scolaires s'est faite avant même mon entrée officielle au CSAR, au printemps et à l'été 1970 (ou était-ce 1969?), alors que nous avons passé de nombreux samedis au laboratoire de chimie du Collège, à faire différentes expériences plus ou moins improvisées. L'initiative était de Raymond Munger, parrainée par le regretté Frère Bob, et nous a permis de développer une passion pour la chimie. On se souviendra toutefois que l'affaire a pris une tournure plutôt amère avec l'accident de Marc Michaud, lors de l'expérimentation des carburants solides.
Des activités de financement:
- Un premier budget prévisionnel astronomique (avant même la création de cette section) que nous réclamions pour le club. De mémoire c'était autour de 5 000$. Je crois que celui-ci nous avait permis d'obtenir une contribution financière non négligeable, de l'ordre de 1 000$, de la part de l'association des étudiants. Était-ce en 1969 ou en 1970?
- Un bulletin "Pelouses et jardins" (? je ne suis pas certain que ce soit le titre exact) que nous avions rédigé et publié, et vendu avec un certain succès afin de lever des fonds pour nos activités.
Des lieux de rencontres:
- Notre premier local au sous-sol du collège, incontournable lieu de rencontre où s'écoulaient toutes les périodes inter-cours. Nos voisins de cloison mitoyenne étaient les membres de l'Amirondeau, que nous nous avions un malin plaisir à mépriser pour la futilité - toute relative - de leurs activités.
- Le local de Naudville, avec la bonne vieille Gestetner dont nous avions hérité. Merveilleux instrument de diffusion pour des jeunes en mal de se faire connaître, même s'il fallait mettre des heures et des heures pour préparer les stencils, les recommencer parce qu'il y avait trop d'erreurs, puis faire tourner la presse à la manivelle.
Des activités:
- Les partys extraordinaires que nous avions tenus un peu partout, mais je me souviens surtout de ceux dans les sous-sols de Roger Coudé et Marc Michaud.
- Les nombreuses activités et expéditions où nous apprenions à mieux nous connaître, où les couples se faisaient et se défaisaient...
- Un certain camp d'été où quelques irréductibles avaient passé des nuits blanches à résoudre des énigmes de logique;
- Un même camp d'été, où les tartes préparées par la mère de Jean-Claude avaient fait fureur;
- Une traversée du Parc des Laurentides dans le motorisé de M. Girard père, où nous avions failli laisser notre peau, n'eût été d'une
manœuvre habile et providentielle de M. Girard qui nous avait fait rouler sur l'accotement de gravier pour éviter qu'un chauffard nous rentre dedans.
Comme Roger Coudé l'a exprimé dans son texte, c'était une fort belle expérience, qui a certainement contribué à façonner plusieurs des adultes que nous sommes devenus. Merci à Roger de nous donner l'occasion de partager ces quelques souvenirs.
Au plaisir
Roger Poirier
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